Description
Legros Alphonse (Dijon,1837 – Watford, 1911)
Eau-forte originale
Epreuve sur papier vergé au filigrane ‘Aqua Fortistes’. Date d’édition : 1865. Imprimerie Delâtre rue St Jacques, 303, Paris. Publiée par Cadart & Luquet, éditeurs, 79 rue Richelieu. Présence du cachet sec de Cadart.
Dimensions du feuillet : H. 360 mm x L. 552 mm – dimensions à la cuvette : H. 270 mm x L. 372 mm
Condition : traces de montage au verso et au recto en marge supérieure, rousseurs légères éparses dans les marges.
Alphonse Legros Le lutrin : Alphonse Legros est un peintre, graveur et sculpteur français naturalisé britannique. Il s’est illustré comme enseignant au University College de Londres et a marqué l’art du dessin au Royaume-Uni à la fin de l’époque victorienne. Adolescent, il fréquente l’École des Beaux-Arts de Dijon et devient apprenti chez maître Nicolardo, peintre d’images, pour se former au commerce de la peinture avant de gagner Paris en 1851, où il occupe de petits emplois chez les artisans d’art. Il entre à la Petite Ecole où il fait la connaissance de Jules Dalou, d’Auguste Rodin et d’Henri Fantin-Latour. Il suit les cours du soir de l’École des beaux-arts de Paris en se liant avec le peintre américain Whistler.
Poussé par Whistler, il s’installe à Londres en 1863 et épouse Frances Rosetta Hodgson en 1864. Invité par Degas, il participe au deuxième salon des Impressionnistes en 1876 sans vraiment partager leurs approches picturales et s’intéresse de plus en plus à la gravure sur cuivre. Après diverses activités artistiques de subsistance, il obtient d’abord un poste de professeur de gravure à la South Kensington School of Art avant d’être appelé au University College de Londres où, pendant plus de 16 ans, de 1876 à 1892, il enseigne l’art de la gravure.
Il obtient la nationalité britannique en 1881 et poursuit une création régulière, surtout dans le domaine de la gravure (eaux-fortes et médaillons), sans abandonner cependant ses liens avec la France. L’œuvre picturale d’Alphonse Legros est bien présente dans les musées français (Musée d’Orsay, Musée Rodin), tout comme les gravures sur cuivre et les lithographies ; ces dernières sont également très nombreuses au Royaume-Uni (Tate Gallery, National Portrait Gallery).
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