Honoré Daumier (1808-1879)
Honoré Daumier (1808-1879)
CROQUIS CHAMPETRES
– Eh bien, monsieur le baron… toujours l’arrosoir à la main!
– Que voulez-vous, mon cher ami… j’ai eu la folie de me mettre à cultiver les plantes grasses et naturellement elles souffrent beaucoup plus que les autres pendant les grandes chaleurs!
Lithographie originale, 1853
80,00 €
Description
Honoré Daumier (1808-1879)
CROQUIS CHAMPETRES
– Eh bien, monsieur le baron… toujours l’arrosoir à la main!
– Que voulez-vous, mon cher ami… j’ai eu la folie de me mettre à cultiver les plantes grasses et naturellement elles souffrent beaucoup plus que les autres pendant les grandes chaleurs!
Honoré Daumier croquis champêtres – Lithographie originale, 1853
Belle épreuve sur blanc (papier vélin) de la série Croquis champêtres signée h.d. dans l’estampe. 2ème état sur 2 selon L.D. Lithographie publiée par le journal Le Charivari le 27 juillet 1853, planche n°1. Imp. Ch. Trinocq Cour des Miracles 9, Paris.
Dimensions du feuillet : H. 353 x L. 265 mm.
Honoré Daumier croquis champêtres – La série CROQUIS CHAMPÊTRES se compose de cette seule estampe, qui a été publiée dans le Charivari le 27 juillet 1853.
Mais Daumier ne s’est pas limité à cette seule pièce pour illustrer les « plaisirs » champêtres. On peut citer plus d’une cinquantaine de lithographies qui ont pour thème le citadin parisien aux prises avec « les charmes » de la campagne (intempéries, vent, grands espaces, isolement, réveil aux aurores, transport chaotique, etc.)
On citera la très emblématique série Pastorales, une série de 50 lithographies numérotées parues dans le journal Le Charivari entre mai 1845 et mai 1846 (sauf les planches 39 et 43 qui étaient publiées en dehors du Charivari). Le titre « Pastorales » et ses 50 pièces représente une sorte d’idéalisation artistique et littéraire de la vie à la campagne cultivée dans les siècles passés et encore vivace au 19ème siècle. Daumier nous montre les multiples désagréments et déceptions du bourgeois qui « investit » la campagne…
Au-delà de Daumier, l’Angélus de Jean-François Millet (1857-1859) par exemple exprime l’idéalisation d’un ordre immuable des champs : le tableau est transmué en icône du mythe agrarien. Face à la ville dominée par le bruit des transports, l’activité incessante des citadins, la ville corruptrice, les campagnes se métamorphosent en pôle de la stabilité, conservatoire des intérêts moraux du pays. N’oublions pas qu’à l’époque de Daumier dans les années 1850, l’artiste à 42 ans, le monde rural domine, et de loin, l’économie.
En avril 1856, le député de la Manche, le comte de Kergorlay, passionné d’agronomie, rappelle au Corps législatif que « l’agriculture occupe en France 25 millions de bras, cultive 41 millions d’hectares, et produit chaque année plus de 9 milliards de valeurs ; elle est donc incontestablement la première industrie de la France ».
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