Daumier Honoré (1808-1879)

Daumier Honoré (1808-1879)

Daumier Honoré (1808-1879)

CROQUIS DE BOURSE PAR DAUMIER
– Étant parvenu à s’introduire dans l’intérieur de la Bourse sous prétexte qu’elles sont plaideuses au tribunal de commerce.
– Quelle société à la porte de la Bourse!… ma foi, j’aime encore mieux aller faire queue à l’Ambigu, c’est mieux composé!…

Lithographie originale, 1852

80,00 

Description

Daumier Honoré (1808-1879)

CROQUIS DE BOURSE PAR DAUMIER
– Étant parvenu à s’introduire dans l’intérieur de la Bourse sous prétexte qu’elles sont plaideuses au tribunal de commerce.
– Quelle société à la porte de la Bourse!… ma foi, j’aime encore mieux aller faire queue à l’Ambigu, c’est mieux composé!…

Lithographie originale, 1852

Belle épreuve sur blanc (papier vélin) de la série Croquis de bourse par Daumier signée h.d. dans l’estampe. 2ème état sur 2 selon L.D. Lithographie publiée par le journal Le Charivari le 16 décembre 1852, planche n°6. Imp. Aubert & Cie

Dimensions du feuillet : H. 365 x L. 280 mm.

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A propos de la série Croquis de bourse par Daumier : Il s’agit d’une série de 6 lithographies numérotées parues dans le journal Le Charivari entre novembre et décembre 1852. Daumier nous plonge avec cette caricature dans l’un des temples du capitalisme victorieux du 19ème siècle. Ce temple de l’argent fascine alors les bourgeois de Paris par ses promesses de fortune vite acquise.

La Bourse de Paris, qui rouvre ses portes en 1796, à la fin de la tourmente révolutionnaire, s’installe en 1826 dans le « palais » spécialement édifié pour elle par l’architecte Brongniart (1739-1813). Le palais Brongniart, anciennement appelé palais de la Bourse, est un édifice périptère de style néoclassique. Il est construit à l’instigation de Napoléon Ier pour accueillir le siège de la Bourse de Paris. Mais la Bourse de Paris n’a alors qu’une activité fort restreinte. On y cote à peine une trentaine de valeurs. Si le marché financier se développe sensiblement durant la Monarchie de Juillet, ses progrès sont pour une large part anéantis par la révolution de février 1848. Cette révolution cause « la plus terrible secousse que les valeurs mobilières françaises aient subie au cours du siècle » (1). Pendant plus de trois ans, le marasme économique, la menace d’une nationalisation des premières lignes de chemins de fer, les incertitudes politiques paralysent la Bourse. Le coup d’État du 2 décembre 1851, qui rassure les milieux d’affaires, lui insuffle un dynamisme nouveau et provoqua une hausse brutale des cours. (1) E. Théry : « Les valeurs mobilières en France », L’économiste européen, 1900.

Fin 1852, la Bourse de Paris traite au total 203 valeurs, dont 119 à revenu variable. Les deux tiers des valeurs sont des actions de banques, d’assurances et de sociétés de chemin de fer. Soit une valeur totale d’environ 7 milliards, contre 4 à la veille du coup d’Etat de Napoléon III. La cote ne cessera pas de s’enrichir. Dix ans plus tard, le nombre des valeurs inscrites est passé à 317, dont 174 actions. (Source : Les Echos.fr)

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