John Smith (1652-1742)
John Smith (c.1652-1742)
John Smith : Diane et Actéon
Gravure en manière noire
220,00 €
Description
John Smith (c.1652-1742)
Diane et Actéon
John Smith Diane Actéon : Gravure en manière noire
Belle épreuve rehaussée sur papier vélin d’époque (ce qui est rare pour une manière noire) d’après une peinture à l’huile de Pierre Berchet (1659-1719/20) réalisée vers 1705.
Dimensions de la feuille H. 275 mm x L. 420 mm, dimensions à la cuvette H. 252 mm x L. 347 mm.
Référence, merci de cliquer ci-après : Wessely 1887 / John Smith: Verzeichniss seiner schabkunstblätter (365)
John Smith Diane Actéon : John Smith nait en Angleterre à Daventry, dans le Northamptonshire, vers 1652. Sa vocation est confiée à un peintre londonien du nom de Tillet. Il étudie la manière noire sous l’autorité du graveur Isaac Beckett (vers 1653-88) et de l’artiste néerlandais Jan van der Vaardt (1653-1727).
Il travaille d’abord pour divers éditeurs, dont Richard Palmer. Celui-ci publie une série de portraits royaux réalisés par Smith au début des années 1680. Plus tard, vers 1684-86, Smith travaille pour les éditeurs Alexander Browne et Edward Cooper. Cependant, à partir de 1692, il assume le contrôle complet de la production et de la publication de toutes ses planches. Il devient le graveur préféré du portraitiste Sir Godfrey Kneller (1646-1723). Il reproduit en gravure un grand nombre de ses peintures.
Entre 1683 et 1729, Smith produit plus de trois cents gravures. Formé à la gravure, il a pu garder le contrôle lorsque, au début des années 1690, il est passé de la gravure pure à la gravure et à l’édition. Le raffinement et la « modernité » de ses estampes lui apportent la célébrité, puis la prospérité matérielle. La carrière de Smith, largement indépendante de l’ingérence d’éditeurs extérieurs, a pû inspirer William Hogarth (1697-1764) et la génération suivante de graveurs. Certaines de ses gravures sont manifestement importantes. On peut citer le Saint Georges et le Dragon publié par Pierce Tempest d’après une peinture de Balthazar van Lemens (1637-1704). Dans un genre différent, Smith publie aussi un certain nombre de gravures quasi-érotiques et de petites images de putti, etc., semblables à celles de Bernard Lens II (1659-1725). Certaines des plus grandes estampes de portraits de Smith combinent la gravure avec la mezzo-tinte et la gravure (par exemple le comte de Mar, CS 159) ; dans de tels cas, les sections burinées (généralement la bordure) auraient été confiées à un graveur spécialisé. Ces impressions mixtes ressemblent aux gravures de portraits de Robert White (1645-1703). Smith a peut-être consciemment imité les impressionnantes compositions de White. Si la grande majorité des estampes de Smith sont en mezzotinte, il existe également deux eaux-fortes enregistrées. L’une d’entre elles, une gravure de deux escrimeurs, est actuellement connue par une impression unique conservée à la bibliothèque publique de New York. L’autre est une gravure d’après un dessin de l’artiste flamand Frans Snyders (1579-1657). Il se retire de la vie professionnelle dans le Northamptonshire où il décède le 17 Janvier 1742 à l’âge canonique pour l’époque de 90 ans.
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